Christelle Gillet
Date de début | 15 juin 2019 à 14h00 |
Date de fin | 18 août 2019 à 18h00 |
Lieu | Centre d'Interprétation d'Art de l'École de Vresse |
La deuxième exposition temporaire de la saison 2019 est accessible du 15 juin au 18 août et est consacrée, à l’artiste-peintre Christelle Gillet. C'est au travers de toiles abstraites de grands formats que Christelle Gillet se livre et transmet ses pensées et ses émotions.
Biographie
Née le 26 mars 1970 à Sedan, en France, Christelle Gillet pose pied à Vresse pour le travail, à l’hostellerie de la Semois. Comme beaucoup, Christelle tombe amoureuse de notre beau village et s’y installe définitivement après avoir épousé un homme de la région, Claude Delosse, que nous connaissons bien puisqu’il est l’une des mains actives du Centre Touristique et Culturel de Vresse.
Elle obtient son brevet professionnel de couture à Sedan et travaille depuis 1992 au CPAS de Vresse-sur-Semois. Christelle cherche longtemps le moyen de compenser les difficultés scolaires liées à sa dyslexie et se libère de ce fardeau grâce à la peinture notamment. C’est Maurice Mergny qui insiste pour qu’elle s’inscrive aux cours de l’Académie de peinture qui se donnent à Vresse. Elle y fait la connaissance et se lie d’amitié avec Marie-Sophie Joie, professeur d’art plastique qui lui fait découvrir les différentes facettes de l’art pictural.
Son œuvre
Son processus de création commence dès la préparation de son matériel. Elle s’approprie ses couleurs en fabriquant elle-même sa peinture et ses châssis. Privilégiant d’abord l’acrylique, elle apprivoise ensuite la peinture à l’huile qui lui offre de nouvelles possibilités techniques.
L’œuvre abstraite de Christelle Gillet s’est affirmée au fil de ses toiles. Plus disparate dans ses débuts, on peut dire aujourd’hui qu’elle est parvenue à dompter son moyen d’expression. Même si par moment, la toile résiste, chaque couche de couleur se met en place. Les couleurs s’agencent, dialoguent entre elles ou se querelles, voulant préserver chacune leur propre existence. Dans ce jeu de superposition et de transparence elle crée une histoire, toujours unique.
Sa signature ne fut pas une évidence. En effet, elle ne signait pas son travail, estimant cela inutile jusqu’à ce que Maurice Mergny, insistant depuis longtemps, crée une signature à l’image de l’œuvre de Christelle, celle que l’on retrouve, encore aujourd’hui, sur ses créations. De la même façon, les titres de ses toiles ne coulent pas toujours de source, ceux-ci posant des limites à l’interprétation de l’œuvre.
Toujours du rouge, visible ou non, caché, fondu ou mélangé mais toujours bien présent.