Géo Warzée
Géo Warzée est souvent présent dans la vallée de la Semois et plus précisément à Laforêt où est née son épouse et assez tôt, vient séjourner à Vresse. Il vient d’une époque où le travail est dur et l’innocence courte pour les enfants. C’est ce qu’il traduit avec son regard de peintre. Le musée de Huy possède une cinquantaine d’œuvres de l’artiste, don de son épouse et de son fils.
Biographie
Né à Huy en 1902, Géo Warzée commence le dessin alors qu’il n’a que 13 ans. Très jeunes, son attention est attirée par la reproduction des œuvres de François Millet. Par manque de moyens, il ne peut assouvir sa passion et se plonge dans la lecture. Il travaille dans une usine de Seraing puis devient peintre en bâtiment. Enfin, il peut suivre les cours de l’Académie et devient un artiste aux multiples talents qui s’illustre par la peinture, la gravure, la musique, le théâtre, l’écriture et le cinéma. Il est réputé auprès du grand public pour ses eaux-fortes. Il expose pour la première fois au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1929. La critique est élogieuse. Ses œuvres sont présentes dans les musées belges, dans la collection royale et dans des collections privées en Europe, au Japon, aux Etats-Unis et au Canada. On lui doit également la création du festival mondial du cinéma amateur et indépendant, ayant compris le rôle créatif et libérateur du cinéma dans le monde contemporain. Il décède à Wanze en 1973.
Son œuvre
L’artiste peint, avec beaucoup de matière, des scènes familiales intimes et des paysages aux atmosphères diaphanes. Un sentiment de solitude émane de ses travaux à la douceur mélancolique. Il se rattache au courant impressionniste et il peint d’une manière simple et large. On peut le définir comme un aquaforiste de talent, un artiste qui sait vulgariser son art sans sombrer dans le vulgaire et l’inutile. Il sait transcrire le côté farouche des paysages d’Ardenne autant que la douceur des coins de Provence qui le séduisent
Liste des œuvres exposées:
- « Marie Picot »
- « Honoré Grandgérard »
- « Paysage mosan »