Découvrez le peintre Albert Raty, l'un des artistes phares de l'Ecole de Vresse. Sa touche est large et puissante et lorsqu’il représente nos régions, ses couleurs sont celles de l'Ardenne: le brun de sa terre, le vert de ses arbres et l'ocre de ses collines. Plus de trente œuvres de l’artiste sont présentées au public dans la salle Albert Raty.
Collection / Exposition permanente
C’est à deux pas de Bouillon et de la frontière française qu’est conservée cette impressionnante collection, dans les locaux du Centre d’Art de l’École de Vresse.
Celui-ci dispose de quelque trois cents œuvres : pour l'essentiel, il s'agit de tableaux. La collection de la Fondation Chaidron-Guisset est composée, d'une part, des œuvres sauvées de l'incendie et qui ont été soit restaurées soit nettoyées, et d'autre part, de nombreuses acquisitions et donations.
Une trentaine d'oeuvres sont commentées dans l'audioguidage mis à votre disposition gratuitement et proposé en français, néerlandais et version enfant.
En 2023, vous pourrez également découvrir des oeuvres originales de Jean Cocteau. En effet, José Chaidron et la Glycine ont attiré de grands noms de la scène artistique du 20ème siècle. Ce fut le cas de ce grand poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français que José rencontra pendant la guerre alors que ce dernier se rendait à Paris pour des motifs de Résistance.
Marier Howet, bien qu’étant d’origine libramontoise, fait sans aucun doute partie de ces artistes que l’on peut considérer comme fondateurs de l’école de Vresse. Ses liens d’amitié avec José Chaidron en font également une figure habituée de la Glycine et du village de Vresse.
Sa première exposition à la Glycine, Johnny Schuddeboom l’a décroché en lançant à José Chaidron et après avoir bu un verre : « Je voudrais bien exposer ici ! ». Le mois suivant, l’exposition fut un véritable succès. Il est l’un des premiers artistes à avoir fait une donation importante de 25 toiles à la Fondation Chaidron-Guisset quelques temps avant sa mort.
José Chaidron et l’Ecole de Vresse n’existent pas encore à l’époque où l’artiste Léon Frederic découvre l’Ardenne, en 1883. Il fait pourtant bien partie de cette "école" qui rassemblera de nombreux artistes à Vresse.
Le peintre réserve à la région et plus précisément à Nafraiture, petit village faisant partie de la commune de Vresse-sur-Semois, le privilège de son activité picturale. Il y peint notamment Les Ages du Paysan, le Repas de Funérailles et les Boëchelles exposés aujourd’hui aux musées des Beaux-Arts de Bruxelles. Il offre également à l’église de Nafraiture « la Sainte-Trinité » connu sous le nom du "Triptyque de Nafraiture".
Marcel Hubert, fait partie de « l’autre clan » de Vresse, celui de l’Hostellerie de la Semois, il n’a donc jamais exposé à la Glycine. Cependant, comme l’ensemble des artistes de l’école de Vresse, le village de Vresse ainsi que la région de la Basse Semois vont profondément marquer sa vie et son œuvre artistique.
Jeanne Portenart est surtout connue pour ses petits tableaux « devoirs de vacances », peints à l’huile et brossés au hasard de ses voyages à l’étranger et en Ardenne. Elle expose tous les deux ans à La Glycine.
Artiste peintre au talent précoce, Henri Spitsaert s’illustre alors qu’il n’a que 15 ans par la réalisation d’un portrait de son père, peu de temps avant le décès de celui-ci. Sa vie à Vresse, dans une maison ardennaise à la Maltournée, l’inspire beaucoup. Il chérit les paysages et les hameaux ardennais dont il a tiré le meilleur de son œuvre.
Maman de Bruno Tellier, ancien bourgmestre de la commune de Vresse-sur-Semois, Yvonne Tellier est une artiste particulièrement chère au cœur des Vressois. Si la première partie de sa production artistique se rapproche clairement du style d’Albert Raty dont elle fut l’élève, son œuvre éclectique révèle aussi la richesse et l’unicité de sa personnalité d’artiste.
Jacques Vander Elst est, avant tout, un artiste de l’Ardenne. Ayant vécu et tenu son atelier à Vresse durant de longues années, il était ainsi bien placé pour comprendre la nature et traduire sa rudesse. Sa vision de la région confère à son art une certaine puissance. Ses couleurs sombres s’opposent à celles des paysages côtiers de la Bretagne. Mais l’Ardenne, telle qu’elle est, est sombre, rude, tourmentée et laisse peu de place à la lumière, forcée de se faufiler entre les arbres. Jacques Vander Elst sait peindre le vrai visage de ces contrées.
Géo Warzée est souvent présent dans la vallée de la Semois et plus précisément à Laforêt où est née son épouse et assez tôt, vient séjourner à Vresse. Il vient d’une époque où le travail est dur et l’innocence courte pour les enfants. C’est ce qu’il traduit avec son regard de peintre. Le musée de Huy possède une cinquantaine d’œuvres de l’artiste, don de son épouse et de son fils.
Christian Brasseur est un artiste très apprécié de l’Ecole de Vresse. Neveu de Maurice Brasseur, homme politique luxembourgeois et premier président de la Fondation Chaidron-Guisset.
Il expose pour la première fois dans les Salons de « La Glycine » en juillet 1983, un événement dont les chroniques de La Glycine garderont la trace. « Tout Vresse et tout Bouillon étaient présents, pour saluer cet artiste dont le talent est à l’égal de la gentillesse ».
Passionné par la peinture, Claude Collignon est remarqué par José Chaidron en 1962. Claude lui montre ses aquarelles et ses dessins, José les trouve valables et lui présente Marie Howet (1er prix de Rome en 1922). Ils deviennent amis et se rencontrent souvent à « La Glycine ».
En 1974, il expose ses œuvres dans les salons de « La Glycine », avec un grand succès et de bonnes critiques. Marie Howet l’encourage toujours, ils peignent ensemble directement sur le paysage, lui donnant de bons conseils elle devient sa marraine de peinture.
En 1966, après avoir été peindre au grand air, Milo Dardenne se pose à la terrasse de l’hôtel-restaurant « La Glycine ». José Chaidron voyant l’état de ses mains lui demande à voir son travail et lui dit : « Monsieur, j’aime ce que vous faites, vous exposerez chez moi dans cinq ans ! ». Milo le prend pour un fou jusqu’à ce que, cinq ans plus tard, il reçoive un courrier lui rappelant la promesse…
Albert De Villeroux est un artiste dans l’âme. Ses œuvres picturales font parties des collections particulières des quatre coins du monde, il demeure cependant toujours fidèle à la Glycine, où il revient régulièrement.
Extrait d’un article paru dans la Dernière Heure en 1972 : « Dimanche dans les Salons de « La Glycine », à Vresse, a eu lieu le vernissage de l’artiste Albert De Villeroux, invité du propriétaire de la galerie d’art, José Chaidron. C’est un privilège pour « La Glycine » d’accueillir un artiste dont les œuvres ont été favorablement commentées par les critiques, lors des précédentes expositions à Paris, Cologne, Longwy et Bruxelles ».
Guillaume Edeline prend place parmi les peintres les plus significatifs du Sud de la Belgique, auprès de Heintz, Barthélemy et Raty.
C’est dans les années 30 que Guillaume Edeline rencontre José Chaidron. Voulant peindre la Semois à tout prix, il quitte Namur à vélo avec ses pinceaux, ses peintures et ses bagages.Presque arrivé à destination mais submergé par la beauté du paysage de la vallée de la Semois, il fît une chute. C’est un charretier qui l’emmène tout ensanglanté à « La Glycine » à Vresse auprès de José Chaidron et ses parents qui le soignent pendant plusieurs jours.
Benjamin Gourmet fait partie du trio des peintres bouillonnais, avec Claude Collignon et Francis Clébant, qui se sont fait remarquer par leur talent à Vresse à l’époque de José Chaidron.
A la fois peintre et grand ami de José Chaidron, il fait partie intégrante de l’Ecole de Vresse. Aujourd’hui, Benjamin Gourmet peint encore et toujours les paysages qui l’entoure et qui le passionne.
« Recherche artistes pour exposition collective… C’est en répondant positivement à cette petite annonce parue dans un toutes-boîtes local un beau jour de printemps 1981 que je suis entré, sans trop me poser de questions, dans le monde de l’Art. Peu de connaissances dans ce domaine, pas d’étude artistique, sinon quelques cours de dessin par correspondance. A mon grand étonnement, les quelques aquarelles ou autres dessins à l’encre de Chine présentés eurent leur petit succès ». Gerard Gribaumont, Janvier 2016.